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Sophie Agnel
PIANO
C’est munie d’une solide formation classique et après s’être un temps intéressée de près au jazz moderne, que Sophie Agnel, au tournant des années 90, s’est progressivement engagée sur les terrains mouvants et délicieusement incertains de l’improvisation libre, fascinée par la puissance expressive de quelques grands hérétiques du clavier comme Keith Tippett, Fred Van Hove ou Christine Wodrascka.
Retravaillant au prisme de la musique improvisée les techniques de piano préparé imaginées par John Cage dans le champ de la musique contemporaine, Sophie Agnel va s’appliquer alors a «introduire le prosaïsme du monde contemporain dans le ventre même du raffinement musical occidental » et transformer son instrument en une sorte de « prep-piano extensif » ou « piano étendu » posant ainsi les fondations d’un univers personnel radicalement matérialiste, tour à tour lyrique, abstrait et sensualiste.
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Pascal Battus
SURFACES ROTATIVES
Artiste sonore,improvisateur, compositeur, Pascal Battus développe une pratique du son plus attentive au geste sonore, à l’écoute et à la situation qui les détermine qu’à un instrument défini : le pick-up de guitare(micro de guitare sans guitare),les surfaces rotatives, la guitare "environnée" (guitare électrique sur table + micro contact + objets divers + électronique), la percussion (objets amplifiés ou non) … Il à joué en Europe, Etats Unis d’Amerique, Canada, Asie, Moyen-Orient, Australie… en solo ou plus fréquemment avec d’autres musiciens. il travaille régulièrement avec des danseurs, des performeurs plasticiens (video, lumière, sculpture…). Il réalise des dessins et invente les Massages Sonores. Son travail est diffusé sur les ondes (France Musique,Radio Libertaire, Resonance FM, ABC…) Ses disques sont édités chez Potlatch,Swarming,Caduc, Corpus Hermeticum, Amor Fati, Another Timbre, Cathnor, Organized Music From Thessaloniki, Herbal International…
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Claire Bergerault
VOIX ET ACCORDÉON
Claire Bergerault a fait des études de piano et de chant au Conservatoire de Poitiers, puis Versailles. Elle obtient une maitrise de musicologie à l’université de Poitiers, et prend des cours d’écriture avec Pierre Pincemaille et Yvonne Desportes. Elle approfondit son approche de la voix contemporaine avec notamment Guillermo Anzorena et Donatienne Michel-Dansac.
Chanteuse, accordéoniste et chef d’orchestre, elle participe aujourd’hui à plusieurs projets dans le domaine de la musique improvisée, expérimentale, ainsi que celui de la musique contemporaine. Elle réalise aussi des performances mêlant les arts plastiques, la danse ou la poésie sonore. Dans le but de continuer l’expérimentation sonore à l’échelle de l’orchestre, elle fonde Le Lobe, ensemble de 22 musiciens improvisateurs, qu’elle dirige depuis sa création en 2010.
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Benjamin Bondonneau
CLARINETTE
Après des études conjointes de musique et d'arts plastiques (Beaux-Arts de Bordeaux), il développe un travail de peintre et de plasticien tout en étant fortement engagé dans l'improvisation musicale. Il a porté des projets mixtes sur des approches aussi diverses que la forêt, les abeilles, Elisée Reclus, les grottes, Jean Degottex, Darwin, les rivières...
Il partage ses travaux avec de nombreux artistes dont le compositeur Jean-Yves Bosseur.
Il travaille actuellement avec Géraldine Keller, Jean-Luc Cappozzo, Raphaël Saint-Remy, Didier Lasserre, Philippe Foch…
Outre la peinture et la musique, il mène depuis quelques années un travail de création radiophonique.
© Etienne Caire
Etienne Caire
PROJECTEURS 16MM
Etienne Caire réalise des séquences figuratives, abstraites ou à partir de films récupérés (found footage) en 16mm, format pratique et peu onéreux. Ces séquences sont produites à partir d’éléments simples qu'il copie en modifiant en permanence la relation émulsion/lumière/traitement chimique. Changer la qualité et la quantité de la lumière, utiliser différents procédés de développement au photogramme près, apportent des nuances qui font de chaque copie un nouvel original. Travail de copie et copie de travail, il n’y a plus de hiérarchie, une copie est à son tour copiée-transformée et chaque génération peut venir, en tout ou partie, rejoindre le montage final. C’est aussi parce que c’est un travail manuel qu’une multitude d’accidents surviennent pendant la chaîne de traitement. il est important de bien en observer les effets sur la pellicule et s’ils s’avèrent intéressants d’en déterminer les causes afin d’être reproduits et améliorés de manière volontaire. Nombre de procédés ont été découverts suite à des manipulations hasardeuses.
Ce matériau produit en laboratoire est ensuite monté, non pas pour créer un film, mais de manière à offrir le plus grand potentiel possible à un jeu d’improvisation.
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Christophe Cardoen
LUMIÈRES
Vit et travaille à Grenoble.
Il utilise la lumière et l'ombre comme une matière en soit. En associant des mobiles électro-mécaniques à des sources lumineuses, il provoque des variations de rythme, des scansions de lumières vives dans le noir profond et éprouve nos perceptions, visuelles, spatiales et temporelles.
Ces instruments lui permettent de développer des techniques pour jouer de la lumière lors de performances avec des musiciens, des cinéastes, des comédiens, des danseurs, pratiquant l’improvisation.
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Patrick Charbonnier
TROMBONE
Passionné par les aventures collectives et la richesse humaine et artistique qu’elles engendrent, Patrick Charbonnier se produit au sein de quatre collectifs et a développé sa propre structure de création, pépète lumière.
ARFI (Association à la Recherche d’un Folklore Imaginaire)
Compagnie MUSICABRASS
QUELQUES FIERS MONGOLS
Association PEPETE LUMIERE
© Marc Macaruso
David Chiesa
CONTREBASSE
Actif sur la scène improvisée internationale depuis 1997. En tant qu’improvisateur, il a joué avec un grand nombre de musicien(ne)s et nourrit depuis très longtemps son travail, d’une relation intime avec d’autres pratiques telles que la danse, la poésie, le cinéma expérimental ou la lumière, les arts plastiques ou encore le théâtre.
Après avoir participé de 1997 à 2001 à l’aventure collective de la Flibuste à Toulouse. En 2002, il fonde avec Michel Doneda l’Ensemble NODAL qui regroupait 15 musiciens improvisateurs. De 2006 à 2009, il créé le groupe « Traversées » qui regroupait encore des musiciens, des danseurs, comédiens, cinéastes, faiseurs de lumière. Parallèlement il organise le Festival « Actes Temporaires » de 2000 à 2007 en Dordogne et monte plus d’une centaine de concerts.Il est invité régulièrement à se produire dans plusieurs festivals et lieux dans le monde.
Il est présent sur une vingtaine de disques et plusieurs labels dans des formations très différentes. Il a aussi été plusieurs fois l’invité de radios comme France Culture ou France Musique. Il fonde en 2012 Le UN et en 2019 l'Uppercut Festival à Bordeaux
© C. Marx
Michel Doneda
SISSAFLON SUPRAMU
Il commence la pratique du saxophone soprano à l'âge de quinze ans en jouant dans des orchestres de sa région natale. Au début des années 1980 il va multiplier les rencontres et les collaborations: il fonde à Toulouse le trio de saxophones Hic et Nunc avec Didier Masmalet et Steve Robins, collabore à Marseille avec le GRIM, participe au Tour de France organisé par Louis Sclavis où il fait la connaissance du chanteur Beñat Achiary avec lequel il collaborera de nombreuses années. Plus tard il participe au festival de Chantenay-Villedieu et collabore avec la société Nato et rencontre de nombreux musiciens d'horizons variés comme Fred van Hove, John Zorn, Lol Coxhill, Raymond Boni, Phil Wachsmann, Ravi Prasard, Joëlle Léandre et de nombreux autres.
En 1986 il participe à un trio avec Daunik Lazro au saxophone alto et Ninh Lê Quan aux percussions. Jusqu'au début des années 1990 il multipliera les collaborations: avec Alain Joule, Barre Phillips, Dominique Regef, Elvin Jones, etc.
Il effectue en 1993 un voyage au Gabon où il découvre la musique locale puis joue à son retour avec Elliot Sharp et Jin Hi Kim.
En 2007, accompagné de Mats Gustafsson au saxophone ténor, il joue à Paris avec le groupe de rock indépendant Sonic Youth.
En 2010, il publie l'ouvrage « Miettes » dans la collection Entre-deux de Mômeludies Éditions.
Son style très personnel s'est nourri de ses échanges multiples dans des champs artistiques très diversifiés, aussi bien en musique (musique traditionnelle, jazz, improvisation libre, rock expérimental) que dans d'autres domaines (théâtre, cinéma, littérature, poésie...).
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Anna Gaïotti
PERFORMEUSE, POÈTE ET MUSICIENNE (VOIX ET TAP DANCE)
Anna Gaïotti engage un travail chorégraphique et musical où elle convoque le corps dans l’érotique et le grotesque. Issue des arts visuels et de la mode, ancrée dans la pratique du kendo (et du cri) depuis l’enfance, elle performe et improvise sur les scènes alternatives depuis 2006. Après être diplômée de l’École des Beaux-arts de Paris en 2009, elle se forme en danse et intègre Essai au CNDC d’Angers. Une bourse attribuée par le CNDC lui permet de rencontrer le groupe Every House Has a Door.
En 2014, elle reçoit la bourse Danceweb du festival Impulstanz. La même année, elle reçoit le soutien des Pépinières Européennes pour jeunes artistes pour la production de 2 performances. De 2014 à 2016 elle co-organise Indigo Dance Festival de la Summer University de Pa-f, et dirige les workshops intensifs CIRCUS ‘ND SPIRALS sur le travail de performance.
En 2016, elle crée le solo Plus de Muse Mais un Troupeau de Muets où est accompagnée de la guitariste Nina Garcia. Puis en 2018, elle réalise la pièce de groupe PALSEMBLEU pour laquelle elle collabore avec le musicien Thibaut de Raymond (Ménagerie de Verre, P.A.R.T.S Bruxelles dans le cadre du Research cycle). Elle danse pour les chorégraphes Mark Tompkins et Phia Ménard, la réalisatrice Véronique Aubouy, et les plasticiennes Amélie Giacomini & Laura Sellies depuis 2014. Anna Gaïotti a collaboré et tourné en europe et Japon avec de nombreux artistes en performance et musique. Elle est membre du groupe de musique Vierge noir e. Sa poésie est publiée par l’Échappée Belle édition.
© Fabio Lugaro
Simon H. Fell
CONTREBASSE
l a étudié la contrebasse avec Peter Leah à la Batley Grammar School et au Huddersfield Polytechnic (Angleterre). Il jouait déjà à titre professionnel à 16 ans. Il accompagnait alors les plus grands artistes de cabaret au Batley Variety Club. Après des études au Fitzwilliam College, il a terminé sa maîtrise en arts à l'Université Cambridge en 1984. Entre 1981 et 2004 il habitait à la région de Cambridge; depuis 2005 il habite en Creuse (France).
On le connaît surtout pour son travail de compositeur et d'interprète en musique improvisée, composition contemporaine et jazz expérimental, domaines dans lesquels il se bâtit une réputation depuis 1983. Le Penguin Guide to Jazz le décrit comme « un instrumentiste de grand talent, à la technique solide et à l'imagination débordante ».
© Halousmen
Bertrand Gauguet
SAXOPHONE ALTO
Bertrand Gauguet joue le saxophone alto dans des contextes solo ou collectifs d’improvisation de musiques nouvelles. Également compositeur de musique électronique, il a produit de très nombreuses pièces et bandes-son originales pour la danse, le cinéma et la radio. Ses intérêts explorent la relation entre musique et non-musique et le son comme support de méditation. Sa discographie compte à ce jour une quinzaine d’albums édités par des labels européens. Il a été lauréat de la villa Kujoyama à Kyôto en 2011.
Collaborations avec Éliane Radigue, John Tilbury, Sophie Agnel, Franz Hautzinger, Andrea Neumann, Eddie Prevost, Isabelle Duthoit, Xavier Charles, Thomas Lehn, Carol Robinson, Pascal Battus, Eric La Casa, Robin Hayward, Michel Doneda, Thomas Korber, Tetsu Saïtoh, Cyprien Busolini, Andy Guhl, Mike Bullock, Tetuzi Akiyama, Toshimaru Nakamura, Grands Lacs, Insub Meta Orchestra, Ensemble Un, Christian Barani (vidéo), Sophiatou Kossoko (chorégraphe), Catherine Contour (chorégraphe).
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Anouck Genthon
VIOLON
Anouck Genthon est violoniste improvisatrice et ethnomusicologue. Elle ancre son travail dans l’élaboration de son propre language improvisé à travers l’expérience du son et de l’écoute. Jouant dans des contextes variés à la croisée des musiques improvisée, expérimentale, contemporaine, traditionnelle et électro-acoustique, elle est active dans différents projets en Suisse et en France et tourne régulièrement en Europe et à l’international avec Jacques Demierre, Mathias Forge, Pascal Battus, tangent + mek trio, TANDEM trio, String Quartet LGBS, Insub Meta Orchestra, Le Un Ensemble, Chuchchepati Orchestra ou en solo (aẓǝl).
Enrichie par sa double posture de musicienne et chercheure (UdM Montréal / EHESS Paris) elle aime à s’engager dans des formes de recherche transversales pouvant être liées à la poésie sonore comme au théâtre ou à la danse (The languages came first. The country after., Cie Troisième Rêve Théâtre, Les Batteries du Néron, Cie Nue, Suivre la ligne w/Florence Freitag).
Elle mène un travail sonore issu de son travail ethnomusicologique sur la musique touarègue au Niger. Que se soit au contact de la poésie sonore (w/Jacques Demierre) ou en solo ((aẓǝl), elle explore le fruit d’un long processus de recherche et d’imprégnation en développant dans son propre jeu certains des procédés musicaux inhérents à celui de l’anzad (vièle monocorde touarègue).
Elle participe au projet ‘ballo delle Ingrate+’ dirigé par Christoph Schiller, et a eu l’occasion de prendre part aux créations du Grand Chahut Collectif (Grand Chahut Ensemble, Titine Orchestra, Chahutonnerie), Grand Fou Band, Ensemble Maât, Laborintus X (L’Ours Blanc & @ppt), In C Lounge (Ensemble Vide).
Elle fait partie de @ptt à Genève - lieu dédié à la présentation et à la promotion de l’art acoustique dans les domaines de la musique, du langage et des arts visuels - ainsi que de Sonorama à Lausanne qui tend à promouvoir le son dans les arts et les sound studies.
Elle est l’auteure de l’ouvrage ‘Musique touarègue. Du symbolisme politique à une singularisation esthétique’ (L’Harmattan, 2012) portant sur le processus de singularisation de la musique contemporaine touarègue ishumar au Niger. Elle fut invitée à des entrevues radio pour les émissions Imidiwan (Radio Dzaïr Sahara), Sur Ecoute (France Culture), PM (Radio-Canada Première), La quadrature du cercle (Radio Méga), à des publications pour Mondomix, Libération, Reaktion et donne régulièrement des conférences sur son travail (Colloque 3e Rencontre Internationale de l’Imzad, Tamanghasset ; La Cité, Genève ; Médiathèque La Passerelle, Bourg Les Valence ; Médiathèque Michel Crépeau, La Rochelle).
© Michelle Albertini
Nina Garcia
GUITARE ÉLECTRIQUE
Nina Garcia expérimente à mi-chemin entre musique improvisée et noise. Le dispositif est réduit au minimum : une guitare, une pédale, un ampli. L'attention est donnée au geste et à la recherche sur l'instrument, ses résonances, ses limites, ses extensions, ses impuretés, ses recoins audibles : aller avec ou contre lui, le contenir ou le laisser sonner, le soutenir ou le violenter.
Elle joue régulièrement en solo sous le nom "Mariachi", dans le groupe mamiedaragon, en duo avec la tromboniste danoise Maria Bertel ou le batteur Augustin Bette.
Elle a joué entre autres aux Instants Chavirés, Paris / Sonic Protest, France / LUFF, Lausanne / Cave 12, Genève / Café de la Danse, Paris / All Ears, Oslo / Mayhem et Jazz House, Copenhague / Café Oto, Londres / Echoraum, Wien / Occii, Amsterdam / Skanu Mezs, Riga / Ateliers Claus, Bruxelles / Festival Banlieues Bleues, Pantin / Musique Action, Nancy / Festival Météo, Mulhouse....
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Benoit Kilan
PERCUSSIONS
Improvisateur convaincu depuis le debut . La découverte de John Coltrane (par la fin de sa carrière « stellar region ») est déterminante, la musique par la matière, chercher les sons, s’en emparer, les perdre, ne pas les trouver, ne pas les retenir, les oublier, les apprivoiser, tout çà en même temps ?!
Ne pas oublier ses origines, celles qui on fait l’oreille, le kraut, Canterbury, le psyché, le rock 70, la musique contemporaine qu’on écoute jeune sans se soucier des codes, que sais-je, tout cela ressort toujours par touches éparses, au grès des projets :
en groupe ; KOD B, GHOTUL, NÜK (ELECTRIK), PÜK tout récemment, en duo avec Jean Luc Petit, Jérome Noetinger, Jean Marc Foussat, Cécile Thévenot, Gaël Mevel, Sébastien Lemporte, Nicolas Thirion….
en solo ; avec un nouvel instrument, une grosse caisse d’1 m de diamètre, à plat… pour frotter bien-sur, mais pour souffler aussi.
en collectif ; LA GÉNÉRALE D’EXPERIMENTATION , propulsée par WHY NOTE à Dijon et même une tentative d’écriture, avec un projet très personnel L’ARPENTEUR, autour des écrit d’Henry David Thoreau.
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Joyce Lainé
PROJECTEURS 16MM
© Denis Cointe
Didier Lasserre
BATTERIE
Didier Lasserre est né à bordeaux en 1971. Ses racines musicales sont le free jazz et l’improvisation, qu’il pratique depuis une vingtaine d’années, et dont beaucoup de disques, festivals et concerts à travers l’Europe et au delà sont le témoignage. Depuis toujours et de manière paradoxale vis-à-vis de son activité de percussionniste « free », Didier Lasserre s’est intéressé à ce que l’on appelle communément le silence, ainsi qu’aux dynamiques très douces, travaillées comme un passage pour accéder à cette zone silencieuse.
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Soizic Lebrat
VIOLONCELLE
Après avoir suivi une formation de violoncelliste classique (prix de conservatoire) et d’historienne de la musique (doctorat), Soizic Lebrat élargit ses pratiques d’interprète à celles d’improvisatrice, de compositrice et de chercheure en musique. Engagée dans une démarche expérimentale, elle mène des projets de recherche-création en musique (Ope1000, Fabrique de musique, Radiophonium). Elle est invitée dans de nombreux festivals et scènes de musiques, jazz, improvisées, expérimentales, contemporaines. Elle joue en solo (Bleu Solo, Double Frictional Wheel, Solo Suite) ou à plusieurs, tant en duo, trio, quatuor (Trio Duthoit Oshima Lebrat, Quatuor Brac, Quatuor LGBS....) qu'au sein de grands ensembles (Système Friche, Grand FouBand, Grand8, Ensemble UN...).
© Kyo Marchetti
Lionel Marchetti
ELECTRONIQUES
Lionel Marchetti est compositeur de musique concrète. Il travaille quotidiennement dans ce qu'il aime nommer son atelier des sons à une poétique musicale permise par l'utilisation des technologies du son — de l'analogique au numérique — à savoir l'utilisation du haut-parleur à l'enregistrement associé, jusqu'à l'interprétation acousmatique, et ce, dans la lignée de cet art spécifique.
Il aime reprendre, pour définir d’un trait son travail, cette formule de Kenneth White (cf. Déambulations dans l’espace nomade — Actes Sud, 1995) : « Concret ou abstrait ? J’aime l’abstrait où subsiste un souvenir de substance, le concret qui s’affine aux frontières du vide. »
Lionel Marchetti se consacre également, sur scène, en solo, à l’improvisation (dispositif analogique expérimental avec microphones divers, feed-back, ondes radiophoniques, magnétophone à bande magnétique, haut-parleurs modifiés, synthétiseurs analogiques etc.) et avec des musiciens comme Jérôme Noetinger (électronique, magnétophone à bande), Xavier Garcia (électronique), Seijiro Murayama (percussions, voix), Jean-Baptiste Favory (composition, électronique), Emmanuel Holterbach (composition, électronique), Pierre Mottron (en) (chant), Yan Yun (électronique), Carole Rieussec (électronique), Sébastien Églème (violon), Michel Doneda (saxophone), Patrick Charbonnier (trombone), Nicolas Losson (électronique), ainsi qu'avec la musicienne et danseuse japonaise Yôko Higashi (composition, électronique et danse butô).
Parallèlement, Lionel Marchetti poursuit un travail d’écriture poétique (cf. La Revue des Ressources [archive], ou encore la revue Lampe-tempête2) ainsi qu’une approche théorique de la musique concrète et de l'art du haut-parleur, en tant qu'artiste praticien du genre.
Son livre La musique concrète de Michel Chion (Metamkine, 1998) reste le plus remarqué - ainsi que son essai Haut-parleur, voix et miroir… - essai technique sous forme de lettre (Entre-deux / Mômeludies éditions / CFMI de Lyon, 2009).
Ses compositions musicales sont considérées comme un véritable cinéma pour l’oreille.
© Kyo Marchetti
Jérôme Noetinger
ÉLECTRONIQUES
Compose des musiques concrètes en studio et pratique l'improvisation sur scène et chez lui avec un dispositif électroacoustique regroupant selon les envies, magnétophones à bande, table de mixage, synthétiseurs analogiques, hauts-parleurs, micros et électronique…
Réalise également des conférences ou des ateliers autour de la musique concrète, de l'improvisation, des questions de distribution et de production, et des parallèles avec le vin naturel…
Joue en solo ou accompagné.
Dirige Metamkine, catalogue de vente par correspondance spécialisé dans les musiques électroacoustiques et improvisées, de sa création en 1987 jusqu'en avril 2018.
Membre du comité de rédaction du magazine trimestriel Revue & Corrigée de 1989 à 2014.
Membre de l'équipe du 102 rue d'Alembert à Grenoble de 1989 à 1998 : programmation cinéma et musique.
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Jean-Luc Petit
CLARINETTE CONTREBASSE ET SOPRANINO
La matière sonore, il la sculpte, la modèle, la creuse avec ses saxophones et sa clarinette contrebasse. L’improvisation est au centre de ses préoccupations. Du solo au grand ensemble, Le Lobe de Claire Bergerault, l’Ensemble Un que dirige David Chiesa en passant par de nombreux duos avec Christiane Bopp, Benjamin Duboc, Benoît Kilian, Fabrice Favriou, Mathias Pontevia, Didier Lasserrre, Daunik Lazro… en trio avec B. Duboc et Makoto Sato ou Richard Comte et Simon H. Fell, on le retrouve aussi avec le quartet Barbares avec Jean-Marc Foussat, C. Bopp, M. Sato, et d’autres projets toujours ouverts à la recherche acoustique entre musiques improvisées et musiques contemporaines.
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Christian Pruvost
TROMPETTE
Musicien généreux, insatiable et prolifique, il multiplie depuis plusieurs années les collaborations que ce soit dans le domaine de la musique contemporaine, du jazz, de la musique improvisée ou encore du spectacle vivant.
En solo (« Ipteravox » paru en 2010 sur Helix / Circum-Disc), il explore le spectre de la trompette, du souffle le plus doux jusqu’aux éclats les plus vifs. Dans un jeu tout acoustique, il développe son discours très sereinement, appuyé par quelques objets qui lui confèrent une richesse de timbres supplémentaires. L’originalité de sa démarche artistique l’a déjà amené à se produire en solo en France (Brest, Montpellier, Besançon,…) et à l’international (Pays-Bas, Angleterre, Italie ,Japon, Australie,…).
On peut le voir au sein de duos avec Nicolas Mahieux ou Seijiro Murayama.
On le retrouve aux côtés de Satoko Fujii, Natsuki Tamura et Peter Orins dans le fabuleux quartet franco-japonais Kaze : plusieurs tournées internationales depuis 2011 (Japon, Israël, Europe, Etats-Unis, Canada, Australie) et 4 disques (« Rafale » en 2011, « Tornado » en 2013, « Uminari » en 2015, « Atody Man » en 2018). En 2015, une extension du quartet est créée avec la pianiste Sophie Agnel et le batteur Didier Lasserre (Trouble Kaze, disque « June » sorti en 2017).
Il est également membre du quatuor à air WABLA (We Are Bodies Listening in Action), créé en 2012 de cette solution simple de confier le souffle au compresseur d’air pour s’affranchir des limites organiques de la respiration et se concentrer sur la sculpture des sons et la composition dans le temps. (avec Thierry Madiot, Yanik Miossec et David Bausseron).
Depuis 2013, la direction artistique du Grand Orchestre de Muzzix lui est confiée. Cet orchestre à géométrie variable (potentiellement 28 musiciens), où tout ou presque est permis, se concentre exclusivement sur le répertoire contemporain, le collectif invite ponctuellement des compositeurs internationaux tels que Anthony Pateras, James Saunders ou Michael Pisaro avec lesquels il travaille l’interprétation de pièces existantes ou écrites spécialement pour lui.
Avec Didier Aschour, il co-dirige la création de « Hoketus & Slow Movement » (en novembre 2018 à la Rose des Vents, scène nationale de Villeneuve d’Ascq), réunissant 14 musiciens du collectif Muzzix et de l’ensemble Dedalus dans un travail autour de deux oeuvres majeures du post-modernisme : d’un côté, la pièce de David Lang, Slow Movement (1993) et de l’autre, l’oeuvre emblématique de Louis Andriessen, Hoketus (1976). Cette collaboration des deux ensembles n’est pas la première, puisqu’elle a déjà engendré la création du spectacle « Round the World of Sound », sur les madrigaux de Moondog (création en mai 2014 à la Rose des Vents et représentations dans plusieurs festivals et scènes nationales) Il est également membre de l’ensemble de musique contemporaine Dedalus, ensemble associé au GMEA, Centre National de Création Musicale Albi-Tarn. Son répertoire est basé sur les partitions à instrumentation libre issues de la musique contemporaine expérimentale nord-américaine et européenne des années 60 à nos jours. Avec Dedalus, Christian Pruvost a participé à de nombreux concerts et enregistrements salués par la critique dans le monde entier.
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Aude Romary
VIOLONCELLE
Après avoir étudié la clarinette, elle se consacre depuis 1997 au violoncelle, et plus spécifiquement à l’improvisation et à l'expérimentation, orientant son travail sur la recherche de toute matière sonore extractible de l’instrument. La musique est pour elle son, matière et mouvement, c'est pourquoi elle cherche les correspondances avec la danse (Marie Cambois, Aurore Gruel, la cie l'Astragale, Stefano Taiuti), le texte (cie les Endimanchés, Heidi Brouzeng) , la peinture et le dessin (Arik F Palmer), la lumière (Jean-Gabriel Valot, Christophe Cardoen), la poésie (Rémi Chechetto, Lucie Taieb) ou dans des projets alliant diverses disciplines.
Auteure d'un monologue, « ME 109 », elle a , en collaboration avec le metteur en scène Hugues Reinert, travaillé sur son adaptation théâtrale dans une création alliant théâtre, musique et danse avec Hélène Géhin et Pascale Manigaud (création en janvier 2011 au Centre Culturel André Malraux Scène nationale de Vandoeuvre les Nancy).
Depuis 2011, elle développe un travail de recherche autour du violoncelle et de la musique électroacoustique : « I broke my cello and ? » avec Jean-Philippe Gross, « Cellostries » avec Marco Marini, « Discordes » avec Jérome Noetinger.
Elle s’intéresse également à la lutherie moderne, en développant un jeu sur le violoncelle en fibre de carbone des luthiers américains Luis and Clark, qui peut être utilisé comme instrument étendu, avec des ressors, micros, petits hauts parleurs et objets divers.
Par ailleurs, elle cherche à partager son approche de l'improvisation et son ouverture sur l'instrument classique en intervenant à l'Ecole Nationale de Lutherie à Mirecourt.
Depuis 2014, elle est la directrice artistique de l'association Bruissement, qui vient de produire sa seconde création, «limbe », avec Christophe Cardoen (lumière), Natacha Muslera (voix) et Stefano Taiuti (danse )
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Mathieu Werchowski
VIOLON
Artiste né en 1973, il se produit de par le monde pour embrasser ses différentes passions.
En tant que violoniste improvisateur, il opère depuis 1994 et a réalisé une dizaine d’albums produits en France, au Royaume Uni, au Portugal ou en Nouvelle Zélande.
Il s’implique dans de grands ensembles, ainsi que dans de nombreux groupe.
En tant que créateur sonore, il a été récompensé par le prix SCAM de la découverte sonore
en 2012.
En tant que plasticien, il réalise et expose ses collages sous le nom de Serial Cutter.
Enfin, il a créé avec Fanny Baxter le TOURISME IMAGINAIRE en 2012, un circuit
d’expérience artistique et patrimonial qui ouvre la voie à un tourisme novateur.